« Mon oncle, voilà 20 ans qu’il joue. Il est devenu incapable de changer son service défaillant. 

Il joue toujours de la même façon, même quand il perd. 

Tu peux lui montrer, lui expliquer, lui répéter : rien n’y fait.
Il refuse de changer. »

Entre deux matches de mon tournoi de tennis, Amir me raconte ça.
Je me dis : son oncle doit sûrement avoir la même attitude dans la vie.

 

Essaie-t-il de progresser dans sa vie, dans certains domaines ?
Est-ce qu’il se lance dans de nouvelles choses ?
Il y a fort à parier que non…

 

C’est un fait : en vieillissant, on se replie.

Jusqu’au début de l’âge adulte, nous explorons. 

Puis, pour la plupart, nous retombons dans une vie routinière et familière. Rattrapé par notre besoin de sécurité et de confort.

Nous restons de plus en plus attachés à un univers connu.  

Nous perdons de la flexibilité.

Son oncle a sans doute la même attitude dans d’autres domaines de sa vie.

Continuer à s’accrocher à ce qui est connu, même si cela ne fonctionne plus.

Éviter la zone de progression, de transformation. 

Rester dans sa zone de confort.

 

Bien sûr, je suis aussi contaminé. 

 

J’ai parfois eu des périodes durant lesquelles je ne voulais pas changer mon service.

Cela m’a coûté cher.

Des périodes où je suis resté trop dans ma zone de confort.

C’est toujours une erreur.

 

Est-ce une fatalité cette évolution en prenant de l’âge ?

Je suis sûr que non. 

Mais, ça demande un choix conscient :
Cultiver sa curiosité.
Se remettre en question.
Sortir de la routine.

 

C’est comme un muscle : si tu ne l’entraînes pas, il s’atrophie.

Et, à la fin, la vie te renvoie toujours le même coup droit gagnant… parce que tu n’as jamais changé ta façon de servir.

 

Sinon, LE hack pour vaincre la procrastination, 

Littéralement : comment tromper ton cerveau 🙂

 

À mercredi prochain !

Fabrice

 

Voir aussi :

Mon canal Telegram.

Ma chaîne Youtube.

Instagram.

 

Tu as aimé ce mail ? 

Rejoins ma Lettre Kairos !

Chaque mercredi et samedi à 8 h !

En grec ancien :l’opportunité à saisir, l’instant T.