La chance existe-t-elle vraiment ? Comment la rencontrer, la provoquer ? Réflexion sur cette part de chance que nous avons tous dans nos réussites. 

 

Je t’écris ce Kairos attablé à la terrasse d’un bar, place des Cordeliers à Annonay, Ardèche.

Au passage, Annonay, c’est le berceau de l’aérostation. C’est ici que les frères Montgolfier ont fait décoller le premier ballon à la fin du 18ème siècle. Un lieu idéal pour s’offrir un vol en montgolfière !

 

Qui n’a pas entendu ou prononcé cette expression « tu as de la chance ! » ?

Souvent, cette expression ne sonne pas très juste.

Elle peut parfois donner l’impression que l’interlocuteur ne se rend pas compte de tout le travail qu’il y a derrière.

Et que tout cela n’est pas arrivé par hasard non.

 

La chance existe-t-elle au final ?

Personnellement, je ne pense pas.

La chance, c’est souvent d’être là ou de faire quelque chose au bon moment.

Certes, mais encore faut-il passer à l’action et se lancer.

 

En fait, la chance est une compétence

Et comme toute compétence, elle se travaille.

J’aime beaucoup cette citation d’Oprah Winfrey :

« la chance est la rencontre de la préparation avec l’opportunité ».

 

C’est tellement ça !

Ceux qui ont de la chance ont su saisir les opportunités qui se présentaient à eux.

Les autres non.

Pour être ouvert à ces opportunités et les saisir, il faut être dans un certain état d’esprit. Il faut se préparer.

Il faut être ouvert à cela, il faut être à l’écoute de son intuition, il faut savoir sortir de sa routine et de sa zone de confort.

Un exemple simple : si tu restes chez toi, la chance va avoir plus de mal à venir te chercher. Par contre, si tu te fixes comme but de rencontrer chaque semaine une personne intéressante et inspirante, tu risques de tomber au bout d’un moment sur une opportunité.

C’est obligé.

 

Reçois les prochains articles directement !
En cadeau : un extrait de mon livre "Libre d’être digital nomad"

Tu vas provoquer la chance

Quand je me suis lancé en 2010 en créant mon blog de voyage, oui j’ai la chance de le faire au bon moment. En 2006, cela aurait été peut-être trop tôt, en 2020, c’est bien plus difficile de percer.

C’était le bon timing.

Ok, mais cette chance, je l’ai provoqué en me lançant et surtout en bossant.

 

Il y a un livre sur ce sujet que j’ai beaucoup aimé, si tu veux creuser plus :

« Éloge de la chance », de Philippe Gabillet.

Quel est ton avis sur la question ?

 

Extrait de Kairos, ma lettre quotidienne.
Kairos, kesako ?