Dans la dernière lettre, je t’ai parlé du fait que la recherche de la sécurité était surévaluée.
J’aimerais revenir dessus.
Il faut avoir à l’esprit que la société et le paysage culturel ont pour fonction de garder en sécurité au final.
Ne pas oser sortir de sa zone de confort
De plus, il ne faut pas oublier qu’à titre individuel, notre cerveau intuitif a pour but de nous éviter les souffrances, l’inconfort et la mise en danger. Nous sommes câblés comme cela.
Nous sommes l’objet de biais cognitifs hérités d’un lointain passé, qui ont pour fonction de nous éviter de prendre des risques.
Quand nous étions dans la savane à chercher de la nourriture, un simple bruit suspect dans les herbes nous pousse à fuir.
Il s’agissait d’une question de survie.
Notre cerveau analytique n’était pas activé pour nous demander si nous faisons bien de fuir, si ce bruit venant bien d’un danger. Non, à cette époque, le bénéfice de fuir était supérieur au bénéfice de rester, car nous risquions la mort.
Ce fonctionnement est en grande partie resté alors que notre société, nos besoins ont bien changé depuis.
Se lancer , affronter ses peurs
Un exemple assez extrême avec le saut à l’élastique.
Lorsque tu es au bord du vide, ton cerveau intuitif, tout te pousse à ne pas sauter. La peur est là. Pour franchir le pas, c’est la partie analytique de ton cerveau qui va devoir faire un effort et lutter contre l’autre partie afin de lui prouver que tu ne vas pas mourir.
S’éloigner de certains schémas de la société, de la norme peut faire peur
Or, les échecs portent en eux-mêmes des apprentissages et des leçons qui débouchent après coup sur des améliorations.
Il faut parfois affronter une souffrance temporaire. Ou du moins, un inconfort.
Chose qui n’est pas très naturelle pour nous humains, en raison, tu l’as compris, de notre fonctionnement hérité du passé.
Regarde dans le rétroviseur. Pense aux expériences difficiles du passé.
Est-ce que cela n’a pas débouché après sur un boost dans ta vie ? Est-ce que cela n’a pas été une source de changement, au moins intérieur ?
La sécurité est surévaluée.
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