L’Équateur propose aussi un visa pour les nomades digitaux. Une top destination en Amérique du Sud ! Voici tout ce qu’il faut savoir pour demander ce visa digital nomad.
L’Équateur est une destination que je connais. Ce petit pays offre quantité de lieux agréables pour vivre quelques mois.
Deux ans pour profiter de l’Équateur
Le visa nomade numérique de l’Équateur permet aux travailleurs à distance de vivre dans le pays jusqu’à deux ans. Alors que le visa touriste ne vous permet que de rester 6 mois dans le pays.
Les candidats peuvent également amener leurs conjoints et personnes à charge avec eux en Équateur avec ce visa.
Ceux qui obtiennent le visa de nomade numérique de l’Équateur ne seront pas non plus tenus de payer l’impôt sur les revenus gagnés en dehors de l’Équateur. C’est une excellente nouvelle pour les nomades numériques travaillant pour des entreprises à l’étranger ou avec des clients situés à l’extérieur du pays.
L’Équateur se joint à d’autres pays d’Amérique du Sud pour accueillir les nomades numériques.
L’Amérique du sud est clairement le continent le plus digital nomad friendly en termes de visa. En effet, tous les grands pays de la région proposent désormais un tel visa : Brésil, Colombie, Argentine, Panama…
Les conditions pour demander le visa digital nomad
Vous trouverez ci-dessous les exigences pour le visa nomade numérique de l’Équateur :
– Votre passeport doit être valide pendant au moins six mois lors de la demande
– Vous devez travailler en tant qu’employé, indépendant ou posséder une entreprise située en dehors de l’Équateur
– Vous devez satisfaire à l’exigence de revenu minimum, qui est de 3 fois le salaire de base en Équateur, soit 1275 dollars par mois.
- Pour chaque personne à charge, le revenu minimum augmente de 250 $
– Vous devez avoir une couverture d’assurance maladie en Équateur
– Vous ne devez avoir aucune marque sur votre casier judiciaire
Bref, rien que de très classique en somme.
À noter que les conditions de revenus sont peu élevées : 1275 dollars.
À rapprocher du visa digital nomad de la Colombie voisine et de ses 900 dollars.
Comment postuler au visa digital nomad ?
Le processus prend plusieurs semaines, dont il vaut mieux anticiper un maximum.
Les documents à réunir :
Une copie du passeport
Deux photos de passeport (2 × 2 pouces)
Preuve de travail à distance
Preuve de revenu
Police d’assurance maladie
Casier judiciaire certifié
Preuve de relation avec les personnes à charge (le cas échéant)
Il est important de noter que tous vos documents doivent être apostillés et traduits en espagnol. L’apostille ne doit pas dater de plus de six mois.
Faire une demande d’apostille peut prendre plusieurs semaines en France.
Ensuite, vous devrez envoyer vos documents digitaux via ce site.
Une fois votre candidature soumise, vous recevrez un numéro de traitement dans un e-mail de confirmation. Utilisez ce numéro pour revenir sur la plateforme et payer les frais de dossier de 50 USD.
Ensuite, vous devrez venir à rendez-vous auprès de l’Ambassade de l’Équateur la plus proche de chez vous.
Enfin, vous recevrez votre visa par mail. Vous devrez alors payer les frais de visa, soit 400 dollars.
Oui, la demande de visa est plus longue et compliquée que la majorité des autres visas digital nomad.
L’Équateur se mérite !
Une destination digital nomad
L’Équateur est depuis longtemps une destination appréciée par les voyageurs. Certes, elle reste moins connue que l’Argentine ou le Brésil par exemple.
Le pays compte de nombreux spots comme Banos, les Galápagos bien sûr et nombre de villages et petites villes sur la côte Pacifique.
Vous avez bien sûr la capital Quito, l’une des plus hautes villes du monde. Cela dit, il y a mieux comme lieu pour vivre en Équateur.
Le coût de la vie est peu élevé, plus bas que l’Argentine ou le Brésil.
Finalement, je dirai que dans la région, le choix va se faire entre ce pays et la Colombie voisine. Les deux visas offrent deux ans de séjour et des conditions de revenus proches.
La Colombie par contre est plus grande, plus moderne et plus diversifié dans les activités à faire et les lieux à vivre.
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